Près de 350 congressistes se sont rassemblés pour la 29ième Assemblée Générale d’ELVEA France les 6 & 7 septembre dans les Vosges. Ce Congrès National s’est tenu dans la région Grand-Est à Vittel et a été organisé avec l’APAL.
ELVEA France a rappelé que l’élevage allaitant est la pierre angulaire de la durabilité ! L’heure est grave face à la crise bovine et les mouvements des anti-spécistes. Le modèle d’élevage français basé sur un modèle de polyculture élevage a tout son sens pour répondre aux enjeux de demain.
Ce congrès a révélé les évolutions réglementaires qui encadrent les organisations de producteurs de viande et la nécessité d’un accompagnement. Les États Généraux de l’Alimentation et le nouveau cadre européen modifient en profondeur l’organisation des Organisations de Producteurs. Le projet de loi EGALim commence à engendrer beaucoup d’espoirs et d’attentes.
ELVEA France a eu l’honneur de recevoir pour cette occasion notamment Christiane LAMBERT, Présidente de la FNSEA ; Daniel GREMILLET, Sénateur des Vosges ; Frédéric DESCROIZAILLES député du Val de Marne et Bruno DUFAYET, Président de la FNB pour venir échanger et débattre de ces sujets.
L’application française du règlement Omnibus permet aux organisations de producteurs non commerciales (OPNC) de participer à la mise sur le marché des productions de leurs adhérents. Cette nouvelle possibilité passe par un changement de statuts et de fonctionnement.
« C’est une demande que nous portions depuis longtemps, s’est félicité Philippe Auger, Président d’Elvea France, lors de ce congrès, le 7 septembre à Vittel (Vosges). Invitée à clôturer l’évènement, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, a également salué « les possibilités nouvelles » offertes par le règlement Omnibus aux OPNC.
Cette reconnaissance en tant qu’acteurs incontournables de la filière permet aux OP de gérer et de développer leurs différentes démarches. Cette possibilité donnée aux OPNC d’intervenir plus en aval des filières voit le jour parallèlement aux EGA, qui incitent, en viande bovine, à davantage de contractualisation et de production en filière qualité. « Donner un plus grand rôle aux organisations de producteurs, c’est leur permettre de travailler davantage à l’organisation de l’offre », a expliqué Bruno Dufayet, le président de la FNB.
« Les OP d’ELVEA ont besoin de temps et d’oxygène par rapport aux nouvelles contraintes » a réclamé Philippe AUGER. En effet, il s’avère que l’application des textes semble complexe et nécessite un appui technique et juridique au sein des OP. C’est pourquoi il est fondamental à ce que ces changements, engagés par les OP, soient accompagnés et soutenus par l’Etat. En outre, l’action interprofessionnelle doit désormais s’attacher à déployer de façons concrètes les actions prévues dans les plans de filière.
Pour plus d’informations : Communiqué de presse clôture AG ELVEA France